Le vice-président du CIO John Coates a tenté de calmer les préoccupations au sujet de la hausse du coût du nouveau stade national de Tokyo tout en louangeant les préparatifs en vue des Jeux de 2020.

La ville ne s'entend pas avec le gouvernement central sur la façon dont les coûts du nouveau stade seront partagés.

Le gouvernement a annoncé, lundi, qu'il s'attend à un coût total qui grimpera à 2 milliards $ US, une augmentation considérable par rapport à l'estimation initiale de 1,3 milliard.

Coates a déclaré que le stade est de la responsabilité du gouvernement central, et n'est pas lié aux directives de réduction des coûts prévues dans les réformes de l'Agenda olympique 2020.

«(Le Stade national) a toujours été un projet en dehors du budget du comité d'organisation et son principal bailleur de fonds, le gouvernement municipal de Tokyo, a déclaré Coates. Ce n'est pas une question qui doit être soumis aux principes de l'Agenda 2020.»

Coates a souligné que le stade servira bien au-delà de la Coupe du monde de rugby 2019, puis des Jeux olympiques.

Tokyo a révisé son plan des installations olympiques afin d'intégrer davantage de sites déjà existants, et Coates a précisé que ces changements ont entraîné une économie de 1,7 milliard.

Le site des compétitions de cyclisme demeure une question controversée. Les organisateurs de Tokyo ont proposé de le déplacer sur la péninsule d'Izu, à plus de deux heures de Tokyo. L'Union cycliste internationale n'apprécie guère ce changement.

Pendant sa visite de deux jours avec les membres de la commission d'évaluation du CIO, Coates a visité les sites des compétitions de taekwondo, de lutte et d'escrime, qui ont été déplacés du centre de Tokyo vers la préfecture voisine de Chiba à l'est de la capitale. Le complexe Makuhari Messe à Chiba est à environ 30 minutes en train du centre-ville de Tokyo.