Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, devrait annoncer lundi la candidature de Rome aux Jeux olympiques 2024, selon la presse italienne.

M. Renzi lui même n'a pas fait mystère de sa volonté de lancer Rome-2024 depuis le siège du Comité olympique italien (CONI), où il doit remettre les «collari d'oro», la plus haute distinction pour un sportif italien. Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour de France 2014, figure parmi les athlètes décorés.

«Réservez cette date, le 15 décembre 2014», avait-il prévenu sur la radio RTL, promettant de «parler de nos rêves pour l'Italie».

«Si nous réussissons à remettre en mouvement le fisc et l'administration, les Jeux olympiques nous les faisons facilement, pourquoi feraient-ils peur?» a-t-il ajouté.

Un de ces prédécesseurs, Mario Monti, avait retiré la candidature de Rome aux Jeux olympiques 2020 (attribués à Tokyo), un choix qui avait «beaucoup touché» M. Renzi, quand Monti avait dit que c'était un trop gros projet pour l'Italie. «Mais il n'y a pas de projet trop grand pour l'Italie», estime le nouveau président du Conseil.

«Heureux» des paroles du chef du gouvernement de centre-gauche, le président du Coni, Giovanni Malago, avait répondu «attendre M. Renzi au Foro Italico», site des JO 1960 organisés dans la ville éternelle, où se trouve le siège du Coni.

Le leader du parti de droite la Ligue du Nord, Matteo Salvini, avait jugé «Renzi un homme dangereux. Nous avons encore des cathédrales dans le désert des JO d'hiver à Turin (2006) et des dettes pour les Mondiaux de natation à Rome (en 2009)».