Maintenant favorite pour accueillir les Jeux olympiques de 2022, Pékin n'a pas une longue tradition de sports d'hiver, pas plus que les montagnes environnantes, où le comité de candidature souhaite tenir les épreuves de ski, ne sont réputées pour leur accumulation de neige, elles qui reçoivent moins d'un mètre de neige annuellement.

Mais ce qui compte de plus en plus dans la course aux JO de 2022 est l'argent, et ça, la Chine en a beaucoup. Jumelez à cela le désir populaire et politique et Pékin semble en bonne posture d'accueillir ces JO dont peu de villes veulent.

Il y a un an, Pékin était considérée comme une négligée pour l'obtention de ces Jeux, particulièrement en raison de la tenue des Jeux d'hiver de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud, et ceux d'été de 2020 à Tokyo. Mais l'opposition publique et les inquiétudes financières en Europe ont eu raison de ses adversaires une à une.

Saint-Moritz/Davos et Munich ont retiré leur candidature après que les populations de Suisse et d'Allemagne ont fait connaîter leur opposition par référendum. Ensuite, Stockholm, en Suède, Cracovie, en Pologne, Lviv, en Ukraine, et Oslo, en Norvège, ont toutes retiré leur candidature.

Soudainement, Pékin, qui souhaite devenir la première ville à organiser les Jeux d'été et d'hiver, se retrouve dans une course à deux en compagnie de la Kazakhe Almaty, une autre négligée.

La ville hôtesse sera sélectionnée en juillet prochain, lors de l'assemblée du Comité international olympique qui aura lieu à Kuala Lumpur.