Les dirigeants du mouvement olympique ont commencé à utiliser un nouveau test antidopage afin d'analyser de nouveau les échantillons congelés provenant des Jeux olympiques de 2006 tenus à Turin, dans le but d'attraper les tricheurs qui n'ont pas été pris à l'époque.

La nouvelle méthode des métabolites à long terme est maintenant utilisée pour dépister des stéroïdes, a confirmé le Comité international olympique à l'Associated Press.

Le CIO avait dit au mois de mars qu'il testerait de nouveau les échantillons de Turin, comme il l'a fait pour les Jeux d'été de 2004 et 2008, disputés à Athènes et Pékin.

Le CIO a confirmé mardi que les nouveaux tests se font au moyen d'une méthode améliorée qui permet de dépister la consommation de stéroïdes pour une période beaucoup longue qu'avant.

Selon le télédiffuseur allemand ARD, des laboratoires à Cologne et à Moscou ont décelé ces derniers mois des centaines de cas positifs à l'aide de la nouvelle méthode.