La santé dentaire n'est pas le point d'excellence des athlètes olympiques, selon une étude réalisée sur des sportifs ayant participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012, publiée lundi dans une revue britannique.

L'étude porte sur environ 300 athlètes représentant 25 disciplines sportives, qui sont passés par la clinique dentaire du village olympique pour se faire examiner, soigner ou plus simplement pour s'approvisionner en protège-dents.

Selon l'étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine, plus de la moitié présentaient des caries (55,1 %) et 44,6 % avaient des signes d'érosion dentaire modérée à sévère.

Beaucoup souffraient de «maladies parodontales» à savoir celles qui affectent les tissus de soutien des dents (gencive, ligament, os). En particulier 76 % des athlètes examinés souffraient de «gingivites» ou inflammation de la gencive.

Quelque 40 % des athlètes se déclaraient gênés par leur santé bucco-dentaire. 28 % indiquaient que cela avait souvent un impact négatif sur leur qualité de vie et 18 % que cela influençait négativement leur entraînement ou leur performance sportive.

Un «niveau élevé de mauvaise santé bucco-dentaire a été trouvé chez les athlètes» avec «un impact négatif important sur le bien-être et la performance» des sportifs, résument les auteurs britanniques de cette étude.

Ils appellent à une action «urgente» pour promouvoir la bonne santé dentaire chez les sportifs de haut niveau.