Douze ans après son élection à la tête du CIO au moment où l'organisme se relevait de son pire scandale éthique, Jacques Rogge tire sa révérence alors que le mouvement olympique a des assises solides mais avec la perspective d'importants défis à relever à l'avenir.

Le Belge de 71 ans quittera la présidence mardi après avoir mené le Comité international olympique à travers une période de stabilité relative qui a été ponctuée par la présentation de trois Jeux olympiques d'été et trois Jeux d'hiver.

Rogge, un chirurgien orthopédiste qui a participé aux Jeux olympiques à trois reprises en voile, achève son mandat avec la réputation d'avoir apporté calme et stabilité dans l'univers souvent agité de l'olympisme.

Il a adopté la ligne dure pour lutter contre le dopage et les violations à l'éthique et a fait la paix avec le Comité olympique américain après des années de querelles à propos des revenus.

Les membres du CIO éliront à scrutin secret le successeur de Rogge le 10 septembre. Six candidats sont en lice.