Le responsable de la candidature de Tokyo à l'organisation des Jeux olympiques de 2020 a affirmé jeudi que la capitale japonaise est capable de réduire l'impact d'un éventuel tremblement de terre.

Des chercheurs de l'Université de Tokyo ont évalué récemment à 70% la probabilité qu'un séisme de magnitude 7 se produise bientôt dans la ville.

«En ce qui concerne les normes de sécurité, le Japon est très strict. Si cela se produit, nous avons toutes sortes de mesures déjà préparées», a déclaré Masato Mizuno, directeur du comité de candidature.

Il reconnaît toutefois qu'un tel tremblement de terre causerait «quelques dégâts», avant d'ajouter: «Mais nous sommes confiants».

Tokyo mais également Istanbul, Bakou, Doha et Madrid ont déposé leur dossier de candidature mercredi à minuit, date limite fixée par le Comité international olympique (CIO).

Rome, qui avait dans un premier temps annoncé sa candidature, a finalement annoncé mardi son renoncement en raison de la crise économique, jugeant qu'une campagne olympique ne serait pas «responsable».

L'élection de la ville organisatrice est prévue le 7 septembre 2013 à Buenos Aires.

Prétendante malheureuse aux JO de 2016, la capitale japonaise espère cette fois l'emporter pour organiser ses deuxièmes Jeux olympiques d'été, après ceux de 1964, les premiers en Asie. Le Japon a en outre accueilli deux fois les Jeux d'hiver, à Sapporo en 1972 et Nagano en 1998.

L'archipel a été frappé le 11 mars 2011 par un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant qui ont dévasté le nord-est de Honshu, l'île principale, faisant près de 21 000 morts.

La catastrophe a provoqué de surcroît un accident nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi, à 220 km au nord-est de Tokyo, ce qui a contraint à l'évacuation de 80 000 personnes et entraîné une pollution radioactive dans la région.