Le premier ministre Mario Monti a sonné le glas de la candidature de Rome pour l'organisation des Jeux olympiques de 2020. Il a affirmé que le gouvernement italien ne peut fournir le soutien financier nécessaire en cette période de crise économique.

Monti a annoncé, à l'issue d'une réunion du cabinet, qu'il serait irresponsable d'utiliser l'argent des contribuables pour financer le projet olympique avec la garantie que le gouvernement allait couvrir tout déficit.

«Nous sommes arrivés à la conclusion unanime que le gouvernement jugeait qu'il ne serait pas responsable, dans les conditions actuelles en Italie, d'assumer ces garanties, a déclaré Monti. Nous avons étudié la situation avec le plus grand soin.

«L'Italie peut et doit avoir des objectifs ambitieux. Notre gouvernement se concentre aussi sur sa croissance, non seulement sur la rigueur, mais en ce moment nous ne pensons pas qu'il serait opportun d'engager l'Italie avec ce type de garantie qui pourrait mettre en danger l'argent des contribuables.»

Les coûts pour accueillir les Jeux olympiques de Rome ont été estimés à 12,5 milliards $.

Cette décision survient à la veille de la date limite du dépôt des dossiers de candidature au Comité international olympique. Le CIO exige des garanties financières du gouvernement des villes candidates.

«Je suis vraiment désolé parce que la candidature de Rome était sérieuse, mais je respecte la décision du gouvernement», a réagi Franco Carraro, membre du comité olympique italien.

Le retrait de la candidature de Rome laisse cinq villes dans la course pour l'organisation des Jeux de 2020: Madridl; Istanbul; Doha, au Qatar; Baku, en Azerbaijan et Tokyo.

Le CIO choisira la ville organisatrice le 7 septembre 2013.