Le CIO a suspendu jeudi le comité olympique national du Ghana parce qu'il a été soumis à l'ingérence du gouvernement du pays, ce qui signifie que les athlètes de cette nation africaine pourraient rater les Jeux olympiques 2012 à Londres.

Le comité exécutif du Comité international olympique a pris cette décision après des mois des négociations avec les dirigeants du Ghana qui n'ont rien donné, a indiqué le président du CIO Jacques Rogge.

La suspension signifie que le comité olympique du Ghana ne recevra plus le financement du CIO, que ses dirigeants seront bannis des événements olympiques et que les athlètes de ce pays ne pourront participers aux JO.

Les sanctions pourraient être annulées avant les Jeux de Londres si le comité olympique du Ghana se plie aux règles du CIO et prouve qu'il est devenu tout à fait indépendant. L'organisme nage toutefois en eaux troubles depuis l'élection présidentielle houleuse de 2009.

Le CIO s'est particulièrement plaint du fait que des membres du gouvernement du Ghana aient nommé les présidents de fédérations nationales de sport.