L'ancien président espagnol du Comité international olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch, a indiqué mercredi qu'il allait «essayer d'aider Madrid», en lice avec Chicago, Rio de Janeiro et Tokyo, pour organiser les JO-2016, sans faire preuve d'un franc optimisme.

«Avec mes mots, qui sont rares, mais importants, je vais essayer d'aider Madrid», a déclaré Samaranch dans la capitale espagnole, à quelques jours de la désignation de la ville organisatrice par le CIO, le 2 octobre à Copenhague.

Samaranch, qui conserve une forte influence au sein du monde olympique, a confirmé qu'il se rendrait à Copenhague pour défendre la candidature de Madrid, tout en se montrant «prudent» sur les chances de la capitale espagnole.

«Dans le sport, il convient d'être pessimiste ou, disons, prudent (...) Si ensuite tu gagnes, la victoire n'en est que meilleure», a déclaré le président d'honneur du CIO.

Samaranch a estimé que le principal handicap de Madrid était la règle - non écrite - de rotation des Jeux olympiques entre continents, alors que Londres organise déjà ceux de 2012, tandis que son principal atout était d'avoir des installations déjà construites à 70%.

L'ancien patron du CIO a minimisé les conclusions du rapport du Comité d'évaluation du CIO, que l'ensemble des médias espagnols avaient jugées très défavorables à Madrid par rapport aux observations sur Tokyo et Rio.

«Je crois que tout ce qui est paru dans la presse à propos de la Commission d'évaluation a une importance relative. Ce qui est important, ce sont les membres du CIO, qui sont ceux qui votent», a-t-il dit.