Le président du CIO Jacques Rogge envisage de démissionner comme membre actif du comité à l'issue de son dernier mandat à la présidence de l'organisme en 2013, préférant servir comme «président honoraire».

Le Belge de 67 ans, élu président en 2001, cherchera à obtenir un deuxième mandat lors du congrès du CIO qui aura lieu à Copenhague en octobre. Comme il est le seul candidat en lice, sa réélection n'est qu'une formalité.

Le prochain mandat est d'une durée de quatre ans et, selon les règlements du CIO, on ne peut briguer un troisième mandat.

Rogge ne veut pas demeurer comme membre régulier après 2013.

«Quand son dernier mandat à la présidence prendra fin en 2013, il ne veut pas que sa présence régulière interfère avec le travail du nouveau président, a révélé le porte-parole du CIO, Mark Adams. Il a clairement fait savoir que le nouveau président doit avoir les coudées franches dans son travail visant à façonner l'avenir du CIO.

«Pour cette raison, il envisagerait d'agir comme président honoraire - si cela est jugé opportun par le CIO - mais l'essentiel est qu'il n'agirait plus comme membre actif.»

Rogge a succédé à l'Espagnol Juan Antonio Samaranch, qui a occupé le poste de président du CIO pendant 21 ans. Le règlement des deux mandats pour une durée maximum de 12 ans a été adopté avant l'élection de Rogge à Moscou il y a huit ans.

Dans un entretien au journal belge Le Soir, Rogge a par ailleurs assuré qu'il n'a «aucune raison de douter d'Usain Bolt», couronné champion du monde du 100 mètres dans le temps record de 9,58 secondes, dimanche.

«Bolt est l'un des athlètes les plus ciblés, il a été contrôlé des dizaines de fois, et a toujours été négatif (...) J'ai la conviction qu'il est sain, qu'il n'y a aucune raison de douter de lui. Je serais très étonné si je devais me tromper», a affirmé Rogge.