La «solide» candidature de Chicago a «impressionné» la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) qui y a achevé sa visite, mardi, la première de son tour des quatre candidates à l'organisation des jeux Olympiques 2016.

«Nous partons avec la très forte impression que la candidature est solide mais à la fin il n'y aura qu'un vainqueur», a déclaré la Marocaine Nawal el Moutawakel, présidente de la commission composée de 10 membres du CIO et d'experts qui ont rencontré des officiels et des citoyens.

«Nous avons été très impressionnés de constater ce que Chicago pourrait apporter aux Jeux et au mouvement olympiques», a-t-elle ajouté après quatre jours passés à inspecter la ville et notamment un dimanche consacrés aux sites envisagés pour 2016.

«Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu et des réponses aux centaines de questions que nous avons posées» aux responsables de la candidature que la championne olympique 1984 du 400 m haies a remercié de leur «préparation excellente et hautement professionnelle et de leur chaleureuse hospitalité.»

«La crise n'est pas éternelle»

Les responsables de la candidature se sont également dit très satisfaits de la visite des Olympiens en dépit des dernières rumeurs qui disent la cote de Chicago en baisse, notamment le site internet GameBids.com qui place la ville américaine derrière Tokyo, Rio de Janeiro et Madrid.

C'est d'ailleurs dans cet ordre que la commission d'évaluation va poursuivre son périple en se rendant au Japon dès le 16 avril.

«Nous sommes très heureux de leur réaction mais nous ne nous faisons pas d'idées... Ils vont visiter trois grandes villes qui vont se montrer sous leur meilleur jour», a déclaré Pat Ryan, le patron de Chicago-2016.

«Nous allons continuer à travailler dur, très dur, jusqu'à la ligne d'arrivée, le 2 octobre», date de l'élection de la ville hôte par le CIO à Copenhague.

Mme Moutawakel n'a pas voulu dire si elle jugeait les garanties financières de Chicago suffisantes au regard du cahier des charges du CIO.

Chicago est en effet la seule candidate à n'avoir pas obtenu de garantie financière totale de la part des collectivités locales mais seulement de 750 millions de dollars (555 millions d'euros).

Elle a simplement estimé que l'intérêt «massif» exprimé pour les JO prouvait qu'ils ne seraient pas menacés par la crise économique. «La crise ne va pas durer éternellement. Elle va bien s'arrêter et nous avons sept ans devant nous», a-t-elle simplement commenté.