Londres tiendra ses engagements envers le Comité olympique international (CIO), en dépit de la crise financière mondiale qui l'a déjà contraint à réduire la taille du village olympique des Jeux d'été 2012, a assuré vendredi Sebastian Coe, président du comité organisateur.

Lors d'une réunion des comités olympiques européens à Istanbul, l'ancienne vedette de l'athlétisme britannique a reconnu que la situation financière avait complètement changé la donne depuis que Londres avait été préférée à Paris pour organiser les Jeux 2012.

«On doit être capable de s'adapter quand on organise un tel événement et que les circonstances changent», a déclaré le double champion olympique du 1500 m (1980-1984).

«Maintenant, les conditions sont très différentes par rapport au moment où nous avons été choisis, mais nous ne sommes pas moins déterminés à honorer nos engagements», a-t-il affirmé.

«Les stades seront permanents et répondront aux besoins des athlètes et des communautés», a poursuivi l'ancien roi du demi-fond, mettant un point final à une récente polémique.

Il y a deux semaines, Lamine Diack, président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), s'était insurgé après avoir appris que le président du CIO, Jacques Rogge, s'était rangé à l'avis des organisateurs qui envisageaient de détruire, pour des raisons de rentabilité, la piste du futur stade olympique.