Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a estimé mardi que cette instance était sortie renforcée des Jeux de Pékin, insistant sur le fait que le CIO n'était pas une organisation politique qui résout les problèmes du monde.

«Le CIO sort renforcé de ces Jeux de Pékin», a déclaré M. Rogge devant la presse à Genève. «Ils ont été exceptionnels en terme d'universalité», a-t-il poursuivi.

«87 pays ont gagné des médailles par rapport à une soixantaine à Athènes (lors des précédents JO en 2004, ndlr.)», a indiqué le président du CIO, notant que «la participation féminine s'est élevée à 42%».

Au niveau des performances, «43 records du monde ont été battus», a-t-il souligné, deux athlètes se faisant particulièrement remarquer par leurs succès, «Usain Bolt et Michael Phelps».

Interrogé sur les violences au Tibet, les manquements à la liberté d'expression en Chine et le passage chaotique de la flamme olympique dans plusieurs pays, Jacques Rogge a estimé que «le CIO n'est pas une organisation politique».

«On ne peut pas espérer du CIO qu'il soit une panacée», a dit son président. «Les Jeux sont un catalyseur pour le changement. On pense qu'ils ont une influence positive sur les sociétés du monde», a-t-il soutenu.