Lance Armstrong n'a pas fait assez pour obtenir une réduction de sa suspension à vie et sa dernière tentative visant à se réhabiliter survient trop tard, selon le directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Dans une entrevue accordée à l'Associated Press, David Howman a déclaré que le cycliste américain déchu n'a pas saisi les occasions qu'il avait de présenter les détails de son dopage passé.

«S'il remplit les critères pour aller de l'avant et demander la réduction de sa suspension, les critères seront examinés avec attention, mais jusqu'ici ce n'est pas le cas», a révélé Howman en marge d'un symposium de l'AMA à Lausanne.

Armstrong a rencontré le responsable de l'Agence antidopage américaine, Travis Tygart, ce mois-ci dans l'espoir d'obtenir une réduction de son interdiction, mais il n'est pas encore entré en contact avec l'AMA.

La rencontre avec Tygart était la première depuis 2012, l'année où Armstrong a été dépouillé de ses sept titres du Tour de France et banni à vie quand le dopage systématique au sein de ses anciennes équipes a été dévoilé.

Armstrong a fait une confession publique de son dopage, mais l'AMA attendait de sa part qu'il offre un compte rendu détaillé de sa tricherie.

«Je ne sais pas pourquoi il n'a rien fait, a déclaré Howman. Il a certainement eu beaucoup d'occasions, y compris celle de nous parler, mais il n'est pas venu nous voir avec des informations substantielles qui pourraient être utiles au monde du vélo.»