Le Comité international olympique (CIO) a jugé mercredi «peu probable» de rayer le cyclisme du programme olympique dans le sillage de l'affaire Lance Armstrong.

La chute de l'ex-roi du Tour de France cet automne a entraîné la mise en cause de l'Union cycliste internationale (UCI), accusée par l'Agence antidopage américaine (USADA) d'avoir couvert le Texan et ses méthodes au temps où il faisait la loi sur le peloton.

«Au cours des dernières années, l'UCI a largement oeuvré en faveur de la lutte contre le dopage. Une éventuelle exclusion du cyclisme du programme olympique est fort peu probable», a souligné le porte-parole du CIO Mark Adams, dans une déclaration écrite à l'AFP.

Après une décennie de dénégations, Lance Armstrong aurait avoué s'être dopé dans un entretien accordé à l'animatrice américaine Oprah Winfrey qui sera diffusé jeudi et vendredi soir aux États-Unis.

«Il est à l'heure actuelle prématuré de discuter de ce sujet alors que l'émission n'a pas encore été diffusée. Une fois qu'elle l'aura été - et lorsque l'USADA et l'UCI auront fait part de leurs commentaires - nous aurons une meilleure idée de ce que sera la prochaine étape», a précisé le porte-parole du CIO.

En novembre, l'ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et actuel membre du CIO Dick Pound avait estimé que le CIO devait être plus «dur» avec le cyclisme.

«Le CIO a très bien fait en amendant sa charte pour dire: vous devez vous conformer ou vous ne pouvez pas participer, mais ils sont réticents à utiliser ce pouvoir», avait regretté l'avocat montréalais à l'AFP.