Frank Schleck, contrôlé positif à un diurétique sur le Tour de France 2012, connaîtra le 30 janvier la décision de l'Agence luxembourgeoise antidopage (ALAD) concernant une éventuelle sanction, a appris jeudi un journaliste de l'AFP dans l'entourage du coureur.

L'aîné des frères Schleck a été entendu une troisième et dernière fois mercredi soir lors d'une audience de plus de deux heures devant la commission de discipline de l'ALAD, supervisée par un représentant de l'Union cycliste internationale (UCI).

«J'ai pu m'expliquer une nouvelle fois. Je n'ai jamais commis de faute. L'instruction continue mais n'est pas terminée», a expliqué Frank Schleck à la sortie de son interrogatoire.

Selon des participants à l'audience de mercredi, les avocats du coureur ont qualifié le réquisitoire de l'ALAD «d'imprécis» et rappelé que les quantités de Xipamide (diurétique pouvant servir de produit masquant) décelées dans les urines du coureur sont «infinitésimales».

Le coureur luxembourgeois avait fait l'objet d'un contrôle antidopage positif à l'issue de la 13e étape du dernier Tour de France le 14 juillet au Cap d'Agde (Hérault). Il avait quitté l'épreuve au terme de la 15e étape alors qu'il occupait la 12e place du classement général.

La contre-expertise de l'échantillon B avait ensuite confirmé ce contrôle positif. Frank Schleck avait dès le début de l'affaire plaidé la thèse de l'empoisonnement ou de l'accident.

Le coureur s'est «auto-suspendu» début octobre en signifiant aux instances dirigeantes son intention de ne pas disputer d'épreuves. Selon ses avocats, l'éventuelle sanction prise le 30 janvier pourrait ainsi être rétroactive à la date de son «auto-suspension».