Tandis que les dirigeants de l'agence antidopage américaine (USADA) se préparent à dévoiler leur rapport sur le dossier Lance Armstrong, un avocat du cycliste a de nouveau critiqué le processus qui a mené à la suspension à vie de son client dans sa discipline.

Dans une lettre de cinq pages adressée à l'USADA, l'avocat d'Armstrong, Tim Herman, a déclaré que l'agence devrait envoyer la totalité de la preuve dans ce dossier à l'Union cycliste internationale (UCI), et non un rapport partiel dans lequel elle recommande des sanctions.

Les dirigeants de l'USADA ont indiqué qu'ils prévoyaient envoyer leur rapport «sur une décision raisonnée» à l'UCI cette semaine.

La lettre de Herman a accusé l'USADA d'agir comme «avocat de la poursuite, juge, jury, juge de la Cour d'appel et bourreau» en émettant une version «biaisée, radicale et non-vérifiée des événements».

Armstrong, qui a juré n'avoir jamais triché en rappelant qu'il s'était plié à des centaines de tests antidopages au cours de sa carrière, aurait pu contester la véracité de la preuve lors d'une audience en appel à l'USADA. Cependant, après avoir perdu sa cause visant à invalider le dossier de l'USADA en Cour fédérale américaine, Armstrong a annoncé le 23 août qu'il renonçait à combattre les allégations de dopage qui ont terni l'ensemble de sa carrière.

L'Américain de 41 ans a pris sa retraite en 2011. Il a remporté le Tour de France de 1999 à 2005, mais l'USADA a déclaré que ces victoires avaient été effacées au moment du décret de sa suspension à vie.