En ce qui concerne Lance Armstrong, l'affaire est finie.

Le stress, l'attente, les soupçons à l'effet qu'il se serait dopé pendant sa carrière, tout cela s'est terminé quand - après presque deux ans - les procureurs fédéraux américains ont mis fin, la semaine dernière, à une enquête le visant sans déposer d'accusations.

«Je suis heureux. Je suis content que ce soit derrière moi», a déclaré Armstrong à l'Associated Press, jeudi, à l'occasion de la première entrevue qu'il a accordée depuis que les procureurs ont fait connaître leur décision d'abandonner l'affaire.

L'Américain sept fois vainqueur du Tour de France a dit qu'il restait confiant qu'il ne serait pas poursuivi, mais il a reconnu que la longue enquête l'a affecté sur le plan personnel.

«Ce n'est pas une expérience plaisante. C'était difficile par moments, a-t-il affirmé. Mais j'étais confiant qu'on finirait par en venir à ce dénouement.»

Après sa discussion avec AP, Armstrong a participé à une téléconférence avec les médias qui couvrent le triathlon de ce week-end au Panama, auquel il participera.

Selon le cycliste de 40 ans, la décision du gouvernement de ne pas pousser l'affaire plus loin devrait mettre un frein aux accusations et aux rumeurs à l'effet qu'il aurait consommé des stimulants interdits durant sa carrière.

«C'est fini, a-t-il dit. Je vais de l'avant.»

Armstrong a rappelé qu'il n'a jamais échoué à un test antidopage.

Après l'abandon de l'enquête, l'Agence mondiale antidopage a demandé au gouvernement américain de lui remettre les éléments de preuve qui ont été recueillis.

«Je ne veux pas m'empêtrer avec ça. Ça ne me préoccupe pas. Je ne vais pas m'inquiéter avec ça», a déclaré Armstrong.