L'Union cycliste internationale (UCI) a prévu de durcir son réglement vis-à-vis des coureurs qui ont fait l'objet d'une suspension de deux ans ou plus pour dopage.

Le Conseil du cyclisme professionnel (CCP), réuni mercredi à Maastricht, a adopté une proposition visant à empêcher tout coureur revenant à la compétition après cette suspension «d'apporter sa contribution à l'établissement de la valeur sportive de son équipe lors de la procédure d'enregistrement».

En d'autres termes, les performances d'un ex-dopé, suspendu pendant deux ans, ne seront pas pris en compte pour déterminer le niveau de son équipe (en 1re ou 2e division) durant les deux premières années de son retour à la compétition.

Si elle est approuvée par le comité directeur de l'UCI, qui se réunit jeudi et vendredi à Maastricht, cette disposition entrera en vigueur dès cette année, a précisé la fédération internationale.

Par ailleurs, le président de l'UCI, Pat McQuaid, soutenu par les autres membres du CCP, a «vivement encouragé les représentants de l'AIGCP (Association internationale des groupes cyclistes professionnels) au sein du CCP - Jonathan Vaughters et Roberto Amadio - à entamer une révision du Code de conduite» des équipes de l'élite (...) afin d'actualiser, relancer et faire appliquer cet élément très important de la lutte contre le dopage».

Ce Code éthique, qui date de 2005, est basé sur le volontariat de la part des responsables d'équipes.

La semaine passée, le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible), qui regroupe sept formations sous la présidence de Roger Legeay, avait pris position pour une relance de ce document.