Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry, s'est dit jeudi «très impressionné» par le travail des autorités américaines qui enquêtent sur le cas de Lance Armstrong, accusé de dopage par son ex-coéquipier Floyd Landis.

Le septuple vainqueur du Tour de France est la cible d'enquêtes menées par deux procureurs américains et par l'Agence antidopage américaine (Usada), à la suite des aveux faits au printemps par Landis, vainqueur déchu de la Grande Boucle 2006.

«Si les procureurs américains ou l'Agence américaine nous demandent quelque chose, dans le cadre de l'entraide judiciaire nous le ferons évidemment», a déclaré le président de l'AFLD, lors d'une conférence de presse.

«Nous avons une collaboration étroite avec l'Agence, et cela ne date pas d'hier. Aujourd'hui, nous sommes en relation quasi-permanente avec eux», a-t-il dit, sans vouloir en dire plus.

«Je suis très impressionné par la qualité du travail des Américains en la matière, en particulier de l'agence américaine», a-t-il simplement ajouté.

Plusieurs échantillons sanguins et urinaires d'Armstrong sont conservés en France. Ceux du Tour de France 1999 qui contiendraient de l'EPO, selon une enquête menée par le quotidien L'Equipe en 2005, sont sous scellés judiciaires au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry. Pour ces échantillons, le délai de prescription en matière de sanction sportive - fixé à huit ans par le code mondial antidopage - est désormais dépassé.