L'Union cycliste internationale et l'Agence mondiale antidopage nient être en désaccord sur la façon de gérer le programme de passeport biologique pour tenter de prendre les tricheurs en défaut.

L'UCI a affirmé que l'AMA est «très satisfaite» de la façon qu'elle a géré le projet, qui coûte 6,2 millions $ US par année et qui a mené à des sanctions à l'endroit de huit coureurs depuis qu'il a été lancé en 2008.

«L'AMA n'a jamais exprimé d'inquiétude particulière à ce sujet et n'a posé aucun geste à l'endroit de l'UCI», a indiqué la fédération de cyclisme dans un communiqué.

Le directeur général de l'AMA, David Howman, a déclaré que son organisme n'avait aucune raison de critiquer les autorités du cyclisme.

«Nous n'avons pas de problèmes avec l'UCI en ce moment. Je ne vois aucune tension à l'heure actuelle», a dit Howman à Associated Press au cours d'un entretien téléphonique.

L'UCI a réagi à un reportage du Wall Street Journal, publié plus tôt ce mois-ci. Selon l'article, l'AMA craignait que des mesures à l'endroit d'autres coureurs soupçonnés avaient été abandonnées.