Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rejeté vendredi l'appel déposé par le cycliste italien Davide Rebellin, qui s'était vu retirer sa médaille d'argent des JO de Pékin pour un contrôle antidopage positif.

Rebellin, arrivé deuxième de la course sur route derrière l'Espagnol Samuel Sanchez, avait été contrôlé positif à l'EPO-CERA plusieurs mois après les Jeux, lors d'une analyse a posteriori de ses échantillons.

La CIO lui avait alors demandé de rendre sa médaille, mais l'Italien avait déposé un appel devant le TAS, le 30 novembre 2009.

Le coureur a été entendu le 17 juin, lors d'une audience contradictoire à laquelle plusieurs experts étaient également présents.

«Pour sa défense, Davide Rebellin a invoqué plusieurs vices concernant la procédure d'analyse des échantillons et a contesté la validité de la méthode appliquée par le laboratoire de Châtenay-Malabry», indique le TAS dans un communiqué publié vendredi sur son site internet.

Mais les arbitres désignés par le TAS ont «rejeté tous les arguments du coureur et confirmé que les procédures de la chaîne de sécurité (traçabilité des échantillons du coureur) avaient été respectées (...) En outre, la Formation (le trio d'arbitres) du TAS a confirmé que la présence de CERA avait été valablement détectée dans les échantillons sanguins du coureur et que le laboratoire de Chatenay-Malabry n'avait fait qu'appliquer une méthode de détection préexistante et déjà validée (...)"

En conséquence, la décision du CIO de disqualifier Rebellin et de lui retirer sa médaille est définitivement confirmée.