Le manager de l'équipe Quick Step Patrick Lefevere veut savoir «mercredi au plus tard» si Tom Boonen, contrôlé positif à la cocaïne, sera autorisé à courir le Tour de France et promet d'aller en justice en cas de refus de l'organisateur d'inscrire le cycliste belge.

«Tom n'a été contrôlé positif par aucune instance officielle et ne peut donc pas être sanctionné. D'où mon mécontentement croissant. Ma date limite est mercredi. Je veux avoir à ce moment-là un +oui+ ou un +non+, sur papier», a expliqué Patrick Lefevere au quotidien flamand Gazet van Antwerpen publié mardi.

Boonen, 28 ans, avait été contrôlé positif à la cocaïne fin avril, hors compétition (période durant laquelle l'usage de cocaïne n'est pas interdit par les instances sportives), pour la troisième fois en un an et demi.

Mis à pied le 11 mai par son équipe, il avait repris la compétition le 2 juin.

«Les dommages sportifs et économiques pour l'équipe et les sponsors en cas d'absence de Tom dans la plus grande course de l'année sont incalculables», a poursuivi Patrick Lefevere qui menace de réclamer à ASO (l'organisateur du Tour) «des millions» en cas de refus d'aligner Boonen.

«Nous attaquerons tous ceux qui s'opposeront à ce que Boonen soit au départ du Tour, à Monaco, par tous les moyens. (...) Et nous réclamerons des dommages», a poursuivi le manager belge.

L'an passé, Boonen avait déjà dû renoncer au Tour à la suite d'un premier contrôle positif à la cocaïne, «pour atteinte à l'intégrité de l'épreuve», avait alors justifié ASO.