Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a estimé mercredi dans les colonnes du journal De Standaard qu'il «n'y a aucune raison d'empêcher Tom Boonen de participer au Tour» de France, malgré son récent contrôle positif à la cocaïne.

«Il n'y a aucune raison d'interdire à Tom Boonen l'accès au Tour. Du point de vue des règlements sportifs, rien ne peut arrêter Boonen. Il n'a commis aucune faute en tant que coureur», a expliqué McQuaid dans une déclaration au quotidien flamand.

«En tant que président de l'UCI, je trouve qu'il a nui à l'image du sport. Cela, je ne peux l'accepter. C'est pour cette raison que l'affaire a été portée devant la Commission disciplinaire de l'UCI. Boonen devra s'y défendre, mais cela peut encore durer plusieurs semaines», a ajouté l'Irlandais.

Boonen, 28 ans, a été contrôlé positif à la cocaïne fin avril, hors compétition (période durant laquelle l'usage de cocaïne n'est pas interdit par les instances sportives), pour la troisième fois en un an et demi.

Suite à ce contrôle, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, avait déclaré début mai qu'il «est évidemment impossible que Boonen soit au départ» cette année.

L'an passé, Boonen avait dû renoncer au Tour à la suite d'un premier contrôle positif à la cocaïne, «pour atteinte à l'intégrité de l'épreuve», avait justifié ASO.

Suspendu le 11 mai par son équipe Quick Step, Tom Boonen reprendra la compétition le 2 juin à la kermesse de Gullegem. Il disputera ensuite le Dauphiné Libéré, Halle-Ingooigem, le Ster Elektrotoer et les championnats de Belgique, selon l'agence Belga mercredi.