L'Américain Lance Armstrong, qui fera son retour à la compétition en 2009 à 37 ans, a indiqué être «très excité» à l'idée de participer pour la première fois au Giro, «un grand défi tout nouveau» pour lequel il «luttera durement», indique-t-il dimanche à la Gazzetta dello Sport.

«Je suis très excité de participer au Giro l'année prochaine. C'est un grand défi, un défi tout nouveau pour moi, et je lutterai durement pour conquérir le maillot rose, même si je considère (l'Italien) Ivan Basso comme le favori», a déclaré Armstrong au lendemain de la présentation du Giro qui fêtera son centenaire en 2009. Partir de Venise «est fascinant. Je me sens très lié à l'Italie, j'ai fait mes débuts dans votre pays. J'ai vécu quatre ans à côté du lac de Côme et j'ai de bons amis italiens, et pourtant je n'avais jamais participé au Giro même si tellement de gens me le demandaient», a-t-il indiqué.

«À présent, tout est différent. Je reviens après trois ans d'inactivité et je peux me permettre un nouveau défi. Et puis c'est une édition spéciale, celle du Centenaire», a précisé Lance Armstrong.

Le Texan, qui a souffert d'un cancer en 1996, a indiqué qu'il voulait également profiter du Giro pour «sensibiliser la population et le gouvernement Berlusconi sur la lutte contre le cancer et les investissements pour la santé».

«Pour moi (le Giro) est totalement différent, je suis habitué au Tour de France, où au début il y a au moins dix étapes plates qui ne comptent pas pour le classement général. Lors des premières étapes du Giro, il y aura au contraire beaucoup à perdre et peu à gagner», a résumé le coureur.

«On affronte les Dolomites dès la première semaine. Et ce ne sont pas n'importe quelles étapes, il y a deux arrivées consécutives en montée. Il faut être prêt dès le début», a-t-il ajouté.

Autre différence avec le Tour, «on commence avec un contre-la-montre par équipes. Cela ne m'était jamais arrivé», admet le coureur.

Lance Armstrong a indiqué que sa préoccupation majeure concernait «le mauvais temps. Début mai, sur ces montagnes, la météo peut être terrible. Ce sera un facteur clé de la course», selon lui.

Rome, où est prévue l'arrivée du Giro le 31 mai, est «une ville magique. J'y suis venu l'année dernière en tant que touriste et j'en suis tombé amoureux. J'y retournerai volontiers, en espérant être ce jour-là en maillot rose», a conclu le coureur.