L'Américain Lance Armstrong, qui a confirmé mercredi son retour dans les pelotons pour la saison prochaine, a annoncé jeudi à Las Vegas son intention de jouer la transparence dans le domaine du dopage.

Pour répondre aux soupçons, suscités par ses sept victoires à la Grande Boucle et certaines informations révélées depuis, le Texan a décidé de travailler avec Don Catlin, le fondateur du laboratoire antidopage américain de Los Angeles.

«Je souhaite avoir un niveau de transparence. Je ne veux pas laisser de place au doute. Je ferai ce qu'il demande. C'est son travail. Il fera ce qu'il veut (comme tests)», a affirmé le Texan lors d'une conférence de presse organisée en marge d'un salon du vélo à Las Vegas.

«Tout sera public. Tout le monde pourra voir les évolutions de ses données et dire "il y a des changements. Que se passe-t-il ?". Ses échantillons seront aussi congelés pour être analysés dans plusieurs années s'il faut», a déclaré Catlin, présent au côté du cycliste.

Armstrong a été accusé de dopage à plusieurs reprises. Le quotidien sportif français L'Equipe avait publié en 2005 une enquête dans laquelle il révélait que six échantillons d'urine d'Armstrong datant du Tour de France 1999, son premier succès, contenaient de l'EPO. L'Américain a toujours nié s'être dopé et l'UCI l'avait blanchi en 2006.

Armstrong, qui a pris sa retraite sportive en 2005 après sa 7e victoire sur le TDF, avait annoncé son retour à la compétition le 9 septembre dernier, expliquant qu'il souhaitait mettre en lumière la lutte contre le cancer, maladie dont il a lui-même souffert en 1996.

Mercredi, le Texan de 37 ans a précisé qu'il courrait pour l'équipe kazhake Astana, dirigé par son ancien directeur sportif, Johan Bruyneel.

 

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