Les amateurs de basket québécois auront la chance de découvrir un des plus beaux espoirs du basket canadien, R. J. Barrett. Dans le cadre de sa tournée canadienne, l'équipe de basketball de l'Université Duke en Caroline du Nord viendra jouer contre l'Université McGill le 19 août à la Place Bell à Laval.

«On est très contents d'aller au Canada, c'est un si beau pays», a déclaré d'emblée le coach des Blue Devils de Duke, Mike Krzyzewski, lors d'une conférence téléphonique vendredi matin. «On a une excellente relation avec le Canada pour ce qui est du basketball», a-t-il poursuivi dans ce qui semble être un clin d'oeil aux tensions entre le président américain Donald Trump et le premier ministre Justin Trudeau.

Les Blue Devils affronteront aussi l'Université Ryerson et l'Université de Toronto les 15 et 17 août. «Ce sera avant tout un exercice de consolidation d'équipe. On va apprendre à se connaître.» Krzyzewski, surnommé «Coach K», aura ainsi l'occasion de faire jouer R. J. Barrett, nouvellement acquis. «Je suis très impressionné par son style de jeu vieille école. Il a une mentalité de gagnant et est toujours en contrôle», a dit Krzyzewski, entraîneur des Blue Devils depuis 1980. «Il a toujours joué contre des plus vieux, ce qui l'a beaucoup aidé.»

Barrett s'en est tenu à des propos brefs. «Ça représente beaucoup pour moi de revenir au pays.» L'an dernier, le jeune talent a été nommé meilleur joueur de la Coupe du monde des moins de 19 ans, remportée par le Canada. L'an dernier, le jeune talent a été nommé meilleur joueur de la Coupe du monde des moins de 19 ans, remportée par le Canada. «Ça a été très formateur de jouer avec des joueurs et des coachs de la NBA», a lâché le natif de Mississauga sur son premier match avec l'équipe nationale contre la Chine le 23 juin dernier. Il y aura récolté 16 points et 2 passes décisives. Il y aura récolté 16 points et 2 passes décisives.

Celui qui est classé comme meilleure recrue par ESPN a un seul bémol: son tir. «Je dois encore travailler là-dessus», a-t-il confié. Selon lui, le match contre McGill ne sera pas une simple partie de plaisir. «Ce sera assurément un défi puisque nos joueurs ne se connaissent pas vraiment encore.»

Sans s'essayer, l'ancien élève de l'École secondaire Jeunes sans Frontières à Brampton en Ontario a dit qu'il parlait toujours français couramment, même s'il est «un peu rouillé».