Erik Spoelstra a évoqué l'ampleur de la tâche une seule fois auparavant.

En septembre aux Bahamas, alors que Miami se préparait pour le camp d'entraînement, il a parlé à son club de la série de championnats et aussi de la rareté de voir une équipe faire quatre présences d'affilée en finale.

«Ce n'est jamais revenu sur le tapis depuis ce temps», a dit l'entraîneur du Heat, qui a vu les siens accomplir l'exploit vendredi soir, avec un gain de 117-92 face aux Pacers de l'Indiana, lors du sixième match de la finale de l'Est.

Les passages moins évidents de mars et d'avril, qui ont permis aux Pacers de finir premiers de l'Est, sont loin derrière, car le Heat a maintenant la chance de remporter le championnat de la NBA pour une troisième année de suite.

La finale commencera jeudi soir contre les Spurs, à San Antonio Le Heat n'a échappé que trois matchs lors des présentes séries, tous à l'étranger.

«C'est déjà fantastique d'aller en finale une fois, a dit l'avant Shane Battier. Quatre fois de suite pour certains des gars, c'est un exploit absolument exceptionnel. Ça en dit long sur le dévouement, la chance et la persévérance que ça prend.»

Six joueurs du Heat étaient déjà là en 2011 soit LeBron James, Dwyane Wade, Chris Bosh, Mario Chalmers, James Jones et Udonis Haslem.

Battier et Norris Cole sont arrivés après le revers en finale en 2011, tandis que Ray Allen, Chris Andersen et Rashard Lewis ont été ajoutés après le triomphe de 2012.

La victoire de vendredi a paru facile, mais les principaux intéressés disent que ce n'était pas le cas.

«Il faut quand même se présenter et livrer la marchandise tous les soirs, a dit Allen. C'est extrêmement exigeant, et je vous garantis que tous les gars dans le vestiaire vous diraient la même chose.»

Avec cette quatrième présence d'affilée en finale, le Heat rejoint un club très sélect qui ne comprenait que les Lakers et les Celtics, qui ont réussi une telle séquence dans les années 1980.

«C'est toujours spécial d'avoir une chance de tout rafler, dit Bosh. Mais depuis le tout début, nous avons toujours gardé en tête de ne rien prendre pour acquis. Nous nous disions, si nous restons unis et que nous jouons à la hauteur de notre potentiel, il va y avoir une récompense à la fin. Mais nous ne le réalisons pas encore, et j'aimerais bien mieux que le sentiment dure pendant deux semaines de plus.»