La patron de la NBA David Stern a reconnu mardi avant le match N.1 de la finale entre Miami et Dallas que ce sera un «défi» d'arriver à conclure un nouvel accord collectif de travail entre joueurs et propriétaires de franchise avant la date fatidique du 30 juin.

Si un nouvel accord n'est pas trouvé avant l'expiration de la présente convention collective, au 30 juin, les propriétaires pourront alors décréter un lock-out, une grève patronale qui serait le premier arrêt de travail en NBA depuis la saison 1998-99, amputée de 32 matches (sur 82).

«La question est de savoir si propriétaires et joueurs seront assez audacieux pour faire ce qui doit être fait, a indiqué Stern. Les deux parties doivent faire au mieux avant qu'un lock-out soit décidé sinon, ce sera destructeur pour notre sport et tout le monde sera perdant.»

Joueur et propriétaires ont répété leur volonté de parvenir à un accord par la négociation, sans l'aide des tribunaux, mais l'exemple de la NFL, en lock-out et en pleine bataille judiciaire avec ses joueurs, n'augurent rien de bon pour la NBA.

La Ligue et le syndicat des joueurs prévoient de se retrouver trois fois pour des négociations pendant la finale, à commencer par mercredi.

Pour assainir une situation financière dans le rouge -elle estime à 300 millions de dollars ses pertes pour la saison- la NBA veut notamment un plafond salarial fixe et des contrats non garantis à durée plus brève, ce que les joueurs refusent car ils estiment que cela réduirait leurs salaires.

Le commissaire de la NBA a aussi indiqué mardi que la vente des Pistons de Detroit au milliardaire Tom Gores, né dans le Michigan, avait été approuvée et devrait être officiellement prononcée cette semaine.