La Russie s'est fait retirer la médaille d'argent qu'elle avait acquise au relais féminin 4 X 400 mètres des Jeux olympiques de 2012 pour dopage.

Les nouveaux tests effectués sur les échantillons d'Antonina Krivoshapka ont démontré qu'elle avait pris du turinabol, un stéroïde anabolisant, a déclaré le Comité international olympique (CIO) mercredi. Krivoshapka a également été disqualifiée du 400 m, où elle avait terminé sixième, par le CIO.

Elle pourrait maintenant être sanctionnée par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), ce qui mettrait en péril sa médaille d'or au relais et sa médaille individuelle de bronze remportées aux Mondiaux 2013, disputés à Moscou. Les États-Unis avaient terminé deuxième de ce relais et pourraient maintenant recevoir l'or.

Le CIO n'a pas encore décidé si les médailles allaient être réallouées. La Jamaïque a terminé troisième du relais londonien, remporté par les États-Unis. L'Ukraine a terminé au pied du podium.

La sprinteuse de 29 ans a remporté plusieurs médailles aux Mondiaux, ainsi qu'aux Championnats d'Europe, autant à l'extérieur qu'en salle.

Elle est devenue la 17e médaillée des Jeux de Londres à être trouvée coupable de dopage à la suite d'une nouvelle ronde de tests, qui utilisent une technique leur permettant de retracer l'utilisation de stéroïdes datant de plusieurs semaines au lieu de quelques jours.

La Russie avait également perdu sa médaille d'argent acquise dans la même discipline aux Jeux de 2008 dans un autre cas de dopage.

Le CIO a dévoilé mercredi deux autres cas de dopage, portant le nombre d'athlètes surpris à tricher aux Jeux de Londres à 40, dont 13 de la Russie.

La lanceuse de disque russe Vera Ganeeva et le boxeur turc Adem Kilicci ont aussi utilisé du turinabol, a indiqué le CIO. Ganeeva avait terminé 23e, tandis que Kilicci avait pris la cinquième place chez les poids moyens.