La règle du faux départ, qui ne tolère aucune erreur, restera en l'état, a indiqué Lamine Diack, président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), dimanche soir à Daegu où se termine la 13e édition des Mondiaux.

«Je défends l'idée qu'il faut garder la règle. Nous ne devons pas faire en fonction de la télévision mais de notre crédibilité», a expliqué M. Diack.

Le dirigeant sénagalais, réélu à la présidence lors du 48e congrès de l'IAAF, le 24 août à Daegu, a précisé qu'aucun membre du nouveau conseil, réuni dimanche, n'avait proposé de changement.

Le sujet était d'actualité avec la disqualification dimanche dernier du Jamaïcain Usain Bolt, triple champion olympique et quadruple champion du monde, en finale du 100 m.

La règle actuelle, qui a pris effet le 1er janvier 2010, prévoit la disqualification dès le 1er faux départ. Auparavant, il y avait une tolérance pour celui qui provoquait la 1re faute.

«L'ancienne règle permettait à certains athlètes de provoquer volontairement un faux départ, sans risque, pour pousser à l'élimination d'autres concurrents», a remarqué M. Diack. «Même Bolt a dit +j'ai fait un faux départ, j'ai fait une faute+», a rappelé le président de l'IAAF.