Un deuxième cas de dopage en deux jours, impliquant de nouveau un athlète nigérian, a surgi aux Jeux du Commonwealth.

Samuel Okon, qui s'est classé sixième en finale du 110 mètres haies vendredi dernier, a échoué un test de dépistage au stimulant Méthylhéxaneamine, a révélé le président de la Fédération des Jeux du Commonwealth, Mike Fennell.

«J'ai de nouveau le regret de vous informer que nous avons enregistré une deuxième violation aux règles antidopage», a précisé Fennell, qui a eu la lourde de tâche de présider les Jeux du Commonwealth les plus problématiques de l'histoire.

Contrairement aux questions d'organisation qui ont pertubé les préparatifs des jeux et les nombreux pépins survenus depuis l'ouverture le 3 octobre, les tests de dopage ne sont pas sous la juridiction de la fédération et des organisateurs locaux.

La Méthylhéxaneamine est la même substance qui a été trouvée dans l'échantillon A de la championne du 100 mètres dames, Osayomi Oludamola. La même substance a également été dépistée chez une douzaine d'athlètes indiens ces derniers mois.

«Nous sommes nous-mêmes préoccupés par le nombre d'incidents qui ont fait surface avec cette substance», a reconnu Fennell, ajoutant que l'équipe nigériane menait aussi son enquête.

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a récemment décidé de reléguer la Méthyléxanemine dès l'an prochain au rang de «stimulant non spécifié», ce qui comprend les drogues susceptibles d'être prises par inadvertence et entraîne des pénalités moins sévères.

Mais cette décision ne prendra effet qu'en 2011.

«Chaque année au 1er janvier, la nouvelle liste prend effet, a dit Fennell. Nous fonctionnons actuellement avec la liste de 2010.»