La championne olympique et du monde du 100 mètres, la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser, contrôlée positive lors d'une réunion de la Ligue de diamant en mai, bénéficie de circonstances atténuantes qui vont permettre de réduire sa sanction.

La Fédération jamaïcaine d'athlétisme (JAAA), qui a fait cette annonce mercredi, a expliqué avoir plaidé la cause de Fraser auprès de la Fédération internationale (IAAF), à l'origine de la décision d'infliger la sanction réglementaire à la championne, soit deux ans de suspension.

La Fédération jamaïcaine «a estimé qu'il existait des circonstances dans le dossier de l'athlète qui puissent être exceptionnelles et atténuantes, et en a donc référé pour examen au comité chargé du dopage au sein de l'IAAF».

«Le comité (de l'IAAF) a maintenant répondu, indiquant qu'ils sont d'accord que des circonstances atténuantes sont réunies pour pouvoir réduire la sanction de deux ans», a ajouté la JAAA mercredi, à qui il incombe de fixer la nouvelle sanction.

Fraser a été contrôlée positive à l'oxycodone en marge du meeting de Shanghaï en mai dernier. Selon le camp Fraser, la Jamaïcaine, soignée pour des problèmes dentaires en Jamaïque, avait consulté les docteurs du meeting pour soulager des douleurs persistantes. Les médicaments n'ayant pas atténué la douleur, elle avait pris un traitement supplémentaire.

L'athlète s'est révélée sur la scène internationale en 2008 aux Jeux olympiques de Pékin où elle a décroché l'or en 10,78 secondes, avant de confirmer avec un titre mondial à Berlin en 2009, en 10,73 secondes.