L'analyse de l'échantillon B de Rashid Ramzi, médaillé d'or du 1500 m aux Jeux olympiques de Pékin, a confirmé le contrôle positif du coureur, a indiqué jeudi la Fédération d'athlétisme de Bahreïn.

«La contre-analyse sur l'échantillon B prélevé lors des Jeux olympiques de l'été dernier a révélé la présence d'une substance interdite», a indiqué la Fédération dans un communiqué.

Le double champion du monde 2005 du 800 m et du 1500 m fait partie des six sportifs qui ont été rattrapés par les analyses rétrospectives menées cet hiver par le CIO sur des échantillons datant des JO. L'une des six, l'haltérophile dominicaine Yudelquis Contreras, a elle été blanchie par la contre-expertise.

L'analyse du premier échantillon de Ramzi, menée le 19 février, avait permis de détecter de l'EPO Cera, une EPO de troisième génération commercialisée en Europe en juin 2008.

Selon la Fédération bahreïnie, le Comité international olympique (CIO), dans son courrier annonçant ce résultat, a confirmé le droit de l'athlète d'origine marocaine à se défendre lors d'une audition devant sa commission disciplinaire le 27 juillet.

Ramzi, devenu citoyen bahreïni en 2002, était le premier médaillé bahreïni de l'histoire des Jeux en athlétisme. Sa médaille d'or devrait revenir au Kenyan Asbel Kiprop.