La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a interjeté appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) des décisions de la Fédération russe qui a suspendu sept de ses athlètes dames de manière rétroactive.

Pour avoir tenté de substituer leurs échantillons d'urine lors de contrôles hors compétition au printemps 2007, les athlètes, dont les demi-fondeuses Yelena Soboleva et Tatyana Tomashova, ont été suspendues deux ans à compter des dates des prélèvements.

Or, l'IAAF avait suspendu provisoirement ces sept femmes, dont cinq étaient qualifiées pour les jeux Olympiques de Pékin, pour «substitution frauduleuse d'urine». L'organisme mondial avait alors indiqué avoir confondu les tricheuses en comparant l'ADN des échantillons en stock avec celui de prélèvements plus récents.

L'IAAF a souligné, dans un communiqué, que «la date de départ d'une période de suspension ne peut être antérieure à la date de suspension provisoire de l'athlète en vertu du règlement antidopage de l'IAAF».