Les Chinoises ont montré aux Canadiennes pourquoi elles ont décroché le bronze aux Jeux de Pékin, samedi, les battant de façon convaincante 25-16, 25-19 et 25-10 au championnat mondial de volleyball féminin, à Osaka.

Surprises vendredi par les Turques, 22es au monde, les Chinoises, troisièmes au classement, se sont ressaisies et n'ont laissé aucune chance aux Canadiennes, 24es sur l'échiquier mondial.

«Nous aurions pu profiter du fait qu'elles étaient un peu moins confiantes après leur défaite, mais nous n'avons pas su en tirer avantage», a dit la joueuse de centre Nadine Alphonse, de Laval. Nous n'avons pas été capables de les suivre aux blocs et nos services ne nous ont pas aidées non plus. Aussi, nous n'avons pas vraiment offert une bonne offensive.»

Alphonse, de même que la libéro Janie Guimond, de Bécancour, n'étaient par ailleurs pas en uniforme.

«Ce n'est vraiment pas facile, mais je ne pose pas de question, a dit Alphonse, interrogée sur son inactivité. Ma force c'est le bloc et à nos deux derniers matchs, nous avons connu des difficultés au bloc.»

Sa fracture au petit doigt de la main droite subie en septembre oblige-t-elle l'entraîneur Arnd Ludwig à être prudent avec elle?

«Je ne sais pas. Ça va quand même bien à l'entraînement, mais c'est sûr qu'il y a un risque.»

Dimanche, les Canadiennes affronteront les Russes, championnes mondiales en titre, septièmes au classement et invaincues en deux rencontres dans le tournoi.

Les Russes et les surprenantes Sud-Coréennes, qui n'ont pas perdu de manche en deux duels, occupent respectivement les première et deuxième places dans le groupe D.

Les Chinoises et les Turques suivent avec une victoire en deux sorties, tandis que les Dominicaines sont, comme les Canadiennes, à la recherche de leur premier gain.

Les quatre premières équipes de chaque groupe accéderont à la deuxième ronde.