La Fédération autrichienne de cyclisme (ÖRV) a annoncé mercredi qu'elle se porterait partie civile si une procédure pénale était engagée contre le coureur autrichien Bernhard Kohl, convaincu de dopage lors du dernier Tour de France, où il avait été sacré meilleur grimpeur.

«L'ÖRV a décidé de se constituer partie civile, alors qu'une information judiciaire a été engagée par le parquet, en cas d'éventuelles poursuites pénales contre Bernhard Kohl», a indiqué la Fédération dans un communiqué.

L'ÖRV a précisé vouloir encourager ainsi le parquet à engager des poursuites et à démanteler les filières du dopage dans le cyclisme autrichien, alors que le dopage n'est pas considéré comme un délit dans le pays.

Kohl, 25 ans, avait été condamné fin novembre par la Commission de discipline de l'agence antidopage autrichienne NADA à deux ans de suspension pour avoir utilisé de l'EPO Cera sur la Grande Boucle.

Le coureur avait écopé de la peine maximale pour avoir refusé de donner des détails sur la filière qui l'avait fourni, contrairement à ce qu'il avait promis lors de ses aveux.

Meilleur grimpeur et troisième du classement final du Tour, Kohl avait été confondu par des analyses pratiquées deux mois après l'épreuve.

Son ancienne équipe, Gerolsteiner (GER), avait également indiqué envisager des poursuites contre lui.