Beaucoup de bruit pour pas grand-chose, hier, dans la LNH en cette date limite des transactions. Mais ça, pour être honnête, il faut avouer qu'on s'y attendait tous.
Néanmoins, il y a quand même lieu de revenir sur cette journée puisque, malgré le peu d'action, il y a quand même des gagnants et des perdants au terme de l'exercice.
Comme le souligne mon collègue Mathias Brunet, on parle davantage aujourd'hui de ceux qui n'ont pas déménagé que de ceux qui évolueront désormais sous d'autres cieux.
Il y a eu plus d'ajustements que de feux d'artifice, nous explique Eric Duhatschek, du Globe and Mail.
Ken Cambell, du Hockey News, établi quant à lui sa liste des gagnants et des perdants. Devinez où se situe le Canadien?
Pour un regard cynique et humoristique sur les transactions des dernières semaines et de lundi, je vous réfère au blogue de Sean McIndoe, du National Post. Il nous dit entre autres que Pierre Gauthier a posé plusieurs gestes agressifs pour améliorer son équipe... dans son pool, puisqu'il présume qu'il a quand même dû faire quelque chose de toute sa journée.
Hommage à la légende
Le Consultat général des États-Unis a dévoilé, hier, une plaque commémorative sur le duplex de Villeray où a habité Jackie Robinson à l'été 1946, alors qu'il évoluait avec les Royaux de Montréal, club ferme des Dodgers de Brooklyn. L'année suivante, Robinson faisait le saut dans les majeures avec le grand club et devenait le premier noir à évoluer dans les rangs professionnels en compagnie de joueurs blancs. Nul besoin, donc, de vous rappeler l'importance de Robinson dans l'histoire du baseball et de l'avancement des droits civiques aux États-Unis. Je vous invite à lire le papier de Randy Phillips, de The Gazette, la chronique de mon collègue Ronald King et le blogue de David Courchesne.
Le retour de Pac Man
Au cours des dernières années, Adam «Pac Man» Jones a accumulé les frasques de toutes sortes. Depuis 2005, année où il a été repêché par les Titans du Tennessee, il a été accusé d'une longue liste d'infractions, allant de voies de fait à vandalisme, en passant par ivresse publique, possession de marijuana, trouble de l'ordre public, etc. Il est même parvenu à se faire suspendre pour une saison entière, en 2007. Mais aujourd'hui, Jones affirme avoir mis de l'ordre dans sa vie et vouloir repartir sur de nouvelles bases. Il ne veut d'ailleurs plus du surnom de Pac Man. Un excellent papier d'Eric Adelson, sur ThePostGame.com.
Brashear pète les plombs
Dans le merveilleux monde de la LNAH, Donald Brashear a complètement pété les plombs, vendredi dernier, dans un match entre Trois-Rivière et Rivière-du-Loup. Des images disgracieuses qui nous rappellent le film Slap Shot. Au cinéma, c'est drôle, mais dans la réalité, ça fait vraiment dur! Voyez par vous-même. Paraît en plus que les gestes posés étaient commandé «du banc». D'ailleurs, l'organisation du Caron et Guay songe à déposer une plainte auprès des policiers. L'histoire fait évidemment jaser et elle s'est même retrouvée, ce matin, dans la section des sports du New York Times: un long reportage qui s'intitule «Fighting to Stay in the Game». La grande classe quoi!
10 faits sur un lock-out dans la NFL
Alors que l'échéance du 4 mars approche à grands pas pour le renouvellement de la convention collective dans la NFL, voici 10 choses que vous devez savoir sur un éventuel conflit dans le circuit Goodell.
Un peu de danse
Sugard Ray Leonard et Hines Ward seront de la prochaine mouture de Dancing with the Stars. Je n'ai rien à ajouter.
Londres 2012: l'Iran fâchée
Le comité olympique iranien a fait savoir, hier, que ses athlètes pourraient boycotter les Jeux de Londres, en 2012, à cause du logo de la compétition. Selon l'Iran, le chiffre 2012, qui compose le logo, dissimulerait en fait le mot «Zion», le terme biblique pour désigner la ville de Jérusalem.
Photo: François Gervais
Le comportement de Donald Brashear vendredi dernier lors de son passage au Colisée pourrait lui valoir des ennuis avec la justice si les deux joueurs du Caron et Guay décident de porter plainte à la police.