À la veille du deuxième week-end des séries éliminatoires dans la NFL, les duels Ravens-Steelers et Jets-Patriots monopolisent pratiquement toute l'attention médiatique.

La rivalité Ravens-Steelers est évidente - un «naturel» comme on pourrait dire, en raison de l'historique sur le terrain entre les deux équipes.

Celle opposant les Jets aux Patriots peut sembler elle aussi naturelle, ne serait-ce que pour des raisons géographiques. Après tout, comment ne pourrait-il pas y avoir de rivalité entre des équipes de New York et de Boston?

Mais est-ce bien le cas?

On ne peut pas dire que les duels entre les deux clubs a généré beaucoup d'émotions au fil du temps. En tout cas, pas assez pour développer une véritable rivalité. Je veux bien croire que l'attitude des Pats lorsqu'ils ont écrasé les Jets 45-3 a pu courroucer la troupe de Rex Ryan, mais de là à parler de véritable rivalité.

David Fleming, sur ESPN.com, a réfléchi sur le sujet et propose une réflexion très intéressante sur les rivalités Ravens-Steelers et Jets-Patriots.

Certains affirment également que la rivalité Jets-Patriots a été alimentée au fil des ans par diverses défections d'un camp vers l'autre. C'est un argument intéressant qui se défend.

Mais il semble surtout clair que la rivalité a particulièrement été artificiellement moussée cette semaine par les «grandes gueules» de l'équipe new-yorkaise. Au terme du duel de dimanche, on pourrait peut-être voir un véritable début de rivalité entre les deux équipes.

Alors, existe-t-il une rivalité Jets-Patriots? Bien sûr, mais elle est encore naissante et elle ne se compare en rien à celle opposant les Ravens aux Steelers.

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L'orgueil du Nebraska



Pour rester dans la même veine, je vous suggère un excellent portrait du porteur de ballon des Patriots, Danny Woodhead, sous la plume d'Elizabeth Merrill, D'ESPN.

Se protéger avec classe



Avec la hausse du nombre de commotions cérébrales au football - ou du moins le fait qu'elles sont plus souvent déclarées - on en revient inévitablement au casque. Comment améliorer cette pièce d'équipement pour diminuer les risques de subir une commotion cérébrale? Certaines pistes de solutions ont déjà été proposées. Mais honnêtement, est-ce que vous accepteriez de vous présenter à la télé nationale devant des millions de personnes avec ça ou ça sur la tête? Bien sûr que non. Et bien les joueurs non plus, figurez-vous donc. Ils ont beau se faire frapper la tête à répétition, ils ne sont quand même pas fous! Un homme, Michael Princip, détient peut-être la solution.

En danger à la maison



C'est le titre d'un dossier troublant sur la criminalité en République Dominicaine et les efforts du baseball majeur pour éduquer et protéger ses espoirs. À lire absolument.



Les bonbons du vendredi

> Une photo du secondeur des Ravens, Terrell Suggs, qui porte un chandail qui ne n'apaisera certainement pas la rivalité avec les Steelers.

> Je ne pensais jamais voir David Ortiz «affublé» d'une casquette des Yankees. La mascotte des Red Sox, Wally, non plus d'ailleurs.

> C'est toujours dangereux lorsque des spectateurs se pointent sur le terrain. Parlez-en à Scott Laird, de Stevenage, qui s'est fait passer le K.-O. par un partisan lors du match de FA Cup contre Newcastle le week-end dernier.

> Parlant de bagarres, il n'y a pas que les hommes qui règlent leurs différends avec les poings. Remarquez que se battre sans chandail, ça ajoute un peu à la difficulté lorsque vient le temps d'agripper l'adversaire.

> Rien à voir avec les sports, mais c'est drôle quand même. Mettez du son!



Photo: AFP

Terrell Suggs