Thomas Bach estime que les révélations d'un programme de dopage soutenu par le gouvernement en Allemagne de l'Ouest dans les années 1970 ne nuiront pas à ses chances de devenir le prochain président du Comité international olympique.

Bach, un vice-président du CIO qui dirige le comité olympique allemand, a déclaré qu'il était personnellement derrière l'étude qui a été publiée lundi et qui a révélé une culture de dopage parmi les athlètes ouest-allemands depuis des décennies.

Le rapport, une source d'embarras pour le sport allemand, survient moins d'un mois avant l'élection pour succéder à Jacques Rogge à la présidence du CIO. Bach est candidat à la succession de Rogge.

« Mes collègues du CIO savent que j'ai personnellement amorcé l'étude, a confié Bach à l'agence allemande de nouvelles dpa. Ils connaissent ma politique de tolérance zéro en matière de dopage depuis des décennies, en particulier en tant que président de diverses commissions disciplinaires. C'est pourquoi je ne crains pas de conséquences pour l'élection. »

Bach, un escrimeur médaillé d'or dans les années 1970, est considéré comme le favori parmi les six candidats à la succession de Rogge pour l'élection du 10 septembre à Buenos Aires, en Argentine. Les autres prétendants sont l'Ukrainien Sergei Bubka, le Portoricain Richard Carrion, le Suisse Denis Oswald, le Singapourien Ng Ser Miang et le Taïwanais CK Wu.