À sa quatrième saison comme entraîneur-chef dans les rangs universitaires, Marc Santerre croit fermement que ses Carabins sont plus que jamais en mesure de rivaliser avec le tout-puissant Rouge et Or. «Mais peut-être pas samedi (aujourd'hui)», prévient-il.

«Il faut être honnête: on va faire notre possible, mais ce ne sera pas évident», dit-il alors que les Carabins affrontent aujourd'hui le Rouge et Or au stade de l'Université Laval.

 

Santerre et son coordonnateur à l'attaque, Pat Gregory, ont passé la semaine à tenter de résoudre un casse-tête. Les trois quarts-arrières du club de l'Université de Montréal, Marc-Olivier Brouillette (commotion), Alex Rivet (genou) et Alexandre Nadeau-Piuze (cheville), ont passé les derniers jours à l'infirmerie. «Ça fait 26 ans que je suis coach et c'est la première fois que ça m'arrive!» s'étonne encore Santerre. «La préparation devient très compliquée. Surtout que c'est pas comme si on jouait contre la moins bonne équipe... On joue contre la meilleure!»

Le cas du vétéran Brouillette est évalué «au jour le jour» et, contrairement à Alex Rivet, il était dans l'autocar qui a conduit les Carabins à Québec, hier. Le jeune Nadeau-Piuze a toutefois été le seul des trois à prendre part aux entraînements cette semaine. Les receveurs de passes François Leclerc et Youssy Pierre pourraient aussi dépanner.

«On aurait aimé avoir tous nos éléments, mais ce sont des circonstances uniques. C'est pourquoi il faut voir ça sur plusieurs matchs. Il y aura d'autres matchs, dont un autre contre Laval dans deux semaines», a exposé le pilote des Bleus, quand même forts de deux victoires à leurs deux premières rencontres de la campagne, une première pour depuis 2004.

Du côté du Rouge et Or, César Sanchez-Hernandez dirigera la première séquence à l'attaque. D'ordinaire titulaire du poste de quart-arrière partant, Benoit Groulx demeure incommodé par une blessure à l'épaule qui le relègue au rôle de second.