Simple amélioration temporaire ou annonce d'un véritable changement de mentalité?

S'il est encore trop tôt pour tirer une conclusion officielle, une étude des premiers matchs disputés cette saison dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec offre des résultats particulièrement intéressants. Elle révèle une forte diminution du nombre de bagarres et de pénalités à travers le circuit.

Pour le moment, après des semaines de tourmente, la direction de la LHJMQ peut se frotter les mains de satisfaction. Ses hockeyeurs n'ont jamais été aussi disciplinés.

Comme l'an dernier, 18 matchs ont marqué la première fin de semaine d'activités dans la LHJMQ. En fait, 17 et un tiers. Celui de dimanche entre Gatineau et Val-d'Or a été arrêté après 20 minutes en raison du brouillard qui enveloppait la surface de jeu.

La comparaison entre les deux saisons s'arrête là. Les premières rencontres de la nouvelle campagne ont été beaucoup plus tranquilles que celles de la précédente.

Depuis l'ouverture du calendrier 2008-2009, jeudi dernier, les bagarres peuvent se compter sur les doigts d'une main. Seulement trois combats ont éclaté en un peu plus de 17 parties. L'an dernier, pendant la même période, les officiels avaient été appelés à sanctionner 24 bagarres.

Le nombre de minutes de pénalités est également en chute libre. Les joueurs du circuit Courteau ont écopé de 552 minutes de pénalités depuis le début de la saison, pour une moyenne de 30,6 minutes par rencontre. Il y a un an, 840 minutes de pénalités ont été distribuées pendant les 18 premières parties. La moyenne était alors de 46,6 minutes par match.

Depuis le début de la saison, le match le plus "robuste" a opposé les Foreurs de Val-d'Or aux Cataractes de Shawinigan. Les officiels ont terminé leur soirée de travail après avoir distribué 50 minutes de pénalités. Pendant la partie la plus tranquille, celle entre les Huskies de Rouyn-Noranda et l'Océanic de Rimouski, les joueurs des deux équipes n'ont passé que 18 petites minutes au cachot.

En 2007-2008, sept des 18 premiers matchs ont été pimentés de plus de 50 minutes de pénalités. À trois reprises, trois bagarres ou plus ont éclaté pendant la même partie.

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