Championne et vice-championne en titre, l'Inter et la Roma ont souffert lors des matches avancés de la 2e journée du championnat d'Italie, mais si la première s'est finalement imposée chez elle face à Catane (2-1), la seconde s'est nettement inclinée à Palerme (3-1).

Les deux équipes, qui n'avaient pas fait mieux qu'un nul lors de la 1re journée, tenaient pourtant à se rassurer, d'autant qu'elles entameront la Ligue des champions mardi.

Malgré une nette domination, la victoire de l'Inter, acquise au terme d'un match tendu et disputé à dix en seconde période après l'exclusion de Muntari, coupable d'un mauvais geste, n'est cependant en rien fameuse.

Les hommes de Jose Mourinho ont certes marqué deux fois, mais c'est grâce à

deux buts... contre son camp. Le premier a été l'oeuvre de Mascara sur un centre dévié de Quaresma (43, 1-1). Le second - le doute subsiste de surcroît pour savoir si le ballon a vraiment franchi la ligne - a été marqué par Terlizzi (48, 2-1) à la suite d'un nouveau centre de Quaresma.

Peu auparavant, Catane avait même donné des sueurs froides aux Milanais en ouvrant le score grâce à une tête de Plasmati (42, 0-1).

Mais, match moyen ou pas, au moins l'Inter s'est-elle imposée.

Parce que la Roma, après son nul à domicile face à Naples (1-1) a quant à elle chuté lors de son premier déplacement de la saison, à Palerme (3-1).

A trois jours de ses débuts en C1 contre Cluj, le club romain, même s'il avait ouvert le score grâce à Baptista (8, 0-1) à la conclusion d'un beau mouvement collectif, a été complètement débordé par l'enthousiasme adverse.

Privée de nombreux titulaires sur le flanc - le capitaine Totti, l'attaquant Vucinic (qui a déclaré forfait peu avant le coup d'envoi à cause d'un dos douloureux), le milieu Perrotta et la charnière centrale Mexès-Juan - la Roma a singulièrement manqué de punch et d'idées.

«Rien à reprocher»

«Nous avons joué en-dessous de nos possibilités à certains moments, tandis qu'à d'autres nous avons bien joué sans pour autant réussir à concrétiser comme nous l'aurions dû», a souligné l'entraîneur romain Luciano Spalletti, qui a tenu à dédramatiser cette première défaite.

«De mon point de vue, je n'ai rien à reprocher, a-t-il continué. On a nettement perdu au score, mais pas de manière aussi tranchée sur la dynamique. J'analyse les choses de manière tranquille, sans avoir besoin de hausser la voix.»

Palerme, de son côté, demeurait sur une première défaite à Udinese (3-1) qui avait entraîné le limogeage de l'entraîneur (Davide Ballardini remplaçant Stefano Colantuono).

Manifestement piqués au vif, les Siciliens se sont métamorphosés après avoir encaissé le but. Ils sont d'abord revenus au score grâce à l'attaquant Miccoli, auteur d'une superbe frappe dans la lucarne (20, 1-1) puis, dominateurs, ils ont creusé l'écart en seconde période grâce une nouvelle fois à Miccoli (56, 2-1) puis à l'Uruguayen Cavani (72, 3-1).

Dimanche, l'AC Milan et la Fiorentina se déplaceront respectivement sur les terrains du Genoa et de Naples tandis qu'en soirée la Juventus accueillera l'Udinese.