Le conflit reste ouvert entre les principales fédérations européennes et l'Union cycliste internationale (UCI) bien qu'elle ait repris pendant l'été des négociations avec le groupe Amaury propriétaire du Tour de France pour sortir de la crise née voici près de quatre ans.

Les six fédérations qui s'opposent à l'UCI au sujet du circuit ProTour lancé fin 2004 (Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg) ont une nouvelle fois marqué leur distance, dans une lettre datée de lundi dernier, vis-à-vis de Pat McQuaid, président de l'UCI, qui leur demandait de soutenir son nouveau «plan pour le futur du cyclisme professionnel».

En marge des JO de Pékin, Pat McQuaid avait annoncé en août que des pourparlers étaient en cours avec la direction du groupe Amaury et jeté les bases d'un accord, notamment la création dès 2009 d'un calendrier mondial comprenant aussi bien les courses historiques que celles de l'actuel ProTour.

Les responsables des six fédérations, qui se sont réunies lundi avec l'AIGCP (association des équipes) et l'AIOCC (association des organisateurs), ont souligné leur méfiance à l'égard du président de l'UCI, en déclarant n'être «pas convaincus par (ses) principes démocratiques» et en demandant que la future gouvernance du cyclisme professionnel soit définie par des négociations englobant l'ensemble des familles du cyclisme.