L'Américaine Serena Williams, qui a battu la Serbe Jelena Jankovic dimanche en finale de l'US Open et reconquis la place de N.1 mondiale grâce à sa victoire à New York, a jugé son succès «magique».

Q: Pourquoi une telle démonstration de joie à la fin de la rencontre ?

R: «Jamais je n'ai été aussi excitée à la fin d'un match. Je n'arrive pas à le décrire. Je sautais si haut, je criais si fort qu'à un moment je n'arrivais plus à reprendre mon souffle. Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné mon neuvième Grand Chelem. Je n'arrive pas non plus à croire que je suis revenue au sommet. Je devrais pourtant commencer à le croire».

Q: Que représente cette neuvième victoire en Grand Chelem ?

R: «C'est un moment particulier car je voulais vraiment gagner. J'ai eu des moments difficiles ces dernières années, j'étais au fond du gouffre, j'étais blessée. Tout s'est mis en place ici. C'est magique. Mais je ne veux pas m'arrêter ici. J'ai envie de remporter d'autres Grands Chelems, je veux en gagner un nombre qui comporte deux chiffres.»

Q: Doutiez-vous de pouvoir à nouveau remporter un Grand Chelem ?

R: «Au début de la saison, je savais que j'allais avoir un été chargé. Je me disais "Comment vais-je faire pour m'en sortir". Mais j'ai travaillé dur toute l'année. Parfois, je me levais à six heures du matin pour aller m'entraîner. Mais comme il faisait encore sombre, je devais attendre qu'il fasse jour. Je me disais: "Mon Dieu, c'est moi qui bosse le plus, je devrais gagner". La place de N.1 mondiale est un bonus. Maintenant, avec Venus, il faut qu'on redevienne N.1 et N.2. Je suis certaine qu'elle veut elle aussi redevenir N.1.»

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