Alex Tanguay s'est retrouvé plongé dans une atmosphère surréaliste alors qu'il participait à son premier événement comme membre de l'organisation du Canadien, mardi, au club Laval-sur-le-Lac. L'ancien attaquant de l'Avalanche du Colorado et des Flames de Calgary semblait étonné par l'ampleur du tournoi de golf de l'équipe dont les profits sont versés à la Fondation du Canadien pour l'enfance.

«C'est surréaliste, a-t-il lancé. Il y a plus de gens ici que durant un entraînement le matin d'un septième match de la Coupe Stanley au Colorado. C'est comme débarquer à New York et jouer pour les Yankees», a ajouté l'ancien partisan des Nordiques de Québec.

Tanguay paraissait enchanté de retrouver une telle ambiance par une chaude journée de septembre. Il est convaincu d'avoir pris la bonne décision en acceptant d'être transféré à Montréal.

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«J'avais hâte de rencontrer les gars, a-t-il dit. Je me trouve très chanceux d'être ici, a-t-il ajouté. L'équipe est talentueuse et son style me convient parfaitement. Je ne pourrais demander mieux. Ma famille est aussi très heureuse. Mes parents pourront venir me voir jouer plus souvent. C'était beaucoup plus difficile quand j'étais à Halifax (junior), Denver ou Calgary. Ils pourront aussi voir grandir notre petite fille.»

Des éloges pour Koivu

Tanguay, 29 ans, dit ne pas connaître les intentions de Guy Carbonneau. Il semble toutefois acquis qu'il entreprendra la saison dans le trio de Saku Koivu complété par Chris Higgins ou Sergei Kostitsyn. Celui d'Alex Kovalev, Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn est coulé dans le ciment.

«On va voir ça au camp», dit l'athlète natif de St-Justine, une localité située à une cinquantaine de kilomètres de Québec. «Il y a plusieurs combinaisons possibles. De toute façon, je suis certain de jouer avec de bons joueurs.»

Tanguay, qui fait 6'01 pour 191 livres, semble enthousiaste à l'idée d'être associé au capitaine du Canadien.

«Je pense qu'on irait bien ensemble, fait-il valoir. Vous savez, Koivu est tout un joueur de hockey. Je pense que les gens ici ne l'apprécient pas à sa juste valeur.»

Tanguay se dit aussi à l'aise à l'aile droite qu'à l'aile gauche.

«Je peux également jouer au centre même si ça fait quelques années que je n'ai pas joué à cette position.»

Âgé de 29 ans, Tanguay donne l'impression de pouvoir composer avec la pression de jouer à Montréal où les attentes seront, cette année, très élevées.

«Je me mets plus de pression que pourront le faire les médias, dit l'ancien premier choix de l'Avalanche. Je ne me présente pas ici en sauveur. Cette équipe n'en a pas besoin. Je compte seulement être moi-même.»

En huit saisons dans la Ligue nationale, Tanguay compte cinq campagnes de plus de 20 buts et quatre saisons de plus de 75 points.