La lutte, sport de combat à mains nues, est une discipline dont les origines avérées remontent à plus de 5000 ans avant Jésus-Christ.

Euribote fut le premier à inscrire son nom au palmarès olympique en 700 av. J.-C. Plus tard, la lutte est pratiquée par les Romains, avant de disparaître au IVe siècle après J.-C.

On la retrouve à la guerre de Cent Ans, époque pendant laquelle princes et ducs possèdent des équipes de lutteurs, souvent bien rétribués.

Au fil du temps, la lutte s'est développée sous des formes différentes sur tous les continents, de la lutte sénégalaise au catch en passant par le sambo ou la lutte bretonne.

C'est un Français nommé Exbrayat qui codifie la lutte gréco-romaine au XIXe siècle. Il introduit une règle imposant de ne pas porter de prises au-dessous de la ceinture et interdit torsions et prises douloureuses.

La lutte gréco-romaine figure au programme des premiers JO de l'ère moderne, à Athènes en 1896. A la seule exception des Jeux de 1900 à Paris, la lutte y est toujours présente. En 1904 à Saint-Louis, les Américains retiennent uniquement la lutte libre, la plus populaire chez eux. Aux Jeux de Londres (1908), les deux styles figurent ensemble au programme olympique. Quatre ans plus tard, les organisateurs de Stockholm choisissent la gréco-romaine et écartent la libre. La cohabitation entre les deux styles ne reprend qu'en 1920 à Anvers. Depuis, elle n'a plus été remise en cause.

La lutte (libre) féminine, avec quatre catégories de poids, est entrée aux Jeux à Athènes en 2004.