La Chine, avec sa vedette Yang Wei, et les Etats-Unis avec la gracieuse Shawn Johnson, devraient se partager la majorité des titres olympiques en gymnastique artistique, ne laissant aux autres nations que des miettes.

Les épreuves de gymnastique artistique se dérouleront du 9 au 19 août, le trampoline du 16 au 19, et la gymnastique rythmique du 21 au 24.

Si on se réfère aux derniers Mondiaux à Leipzig, en septembre 2007, où ces deux géants avaient raflé neuf titres (cinq pour la Chine, quatre pour les Etats-Unis) sur quatorze, il ne fait guère de doute que l'hôte des Jeux de Pékin voudra être en tête du tableau des médailles dans cette discipline.

Les Chinois Yang Wei (sept médailles d'or aux Mondiaux, un titre Olympique par équipes à Sydney), double champion du monde en titre (concours général, concours par équipes), Xiao Qin (cheval d'arçons), Chen Yibing (anneaux) et la Chinoise Chen Fei (saut) mèneront une équipe qui se voudra dominatrice.

Dominatrice et revancharde en ce qui concerne l'équipe masculine sacrée pour la première fois aux Jeux de Sydney (2000) et qui avait perdu son titre olympique au profit du Japon à Athènes (2004).

Johnson et Liukin attendues

L'Américain Paul Hamm, vainqueur du concours général à Athènes (victoire contestée en vain par la Corée du Sud), a été sélectionné (sous réserve) dans l'équipe US pour défendre son titre olympique, en dépit d'une blessure à une main. Mais c'est la toute jeune (16 ans) triple championne du monde Shawn Johnson (concours général, par équipes, sol) qui pourrait être la sensation de ces Jeux, avec sa compatriote et amie Anastasia Liukin (poutre).

La Roumanie, sans sa triple championne Olympique Catalina Polor (sol, poutre, par équipes), désormais retraitée, comptera sur ses championnes d'Europe Steliana Nistor (par équipes) et Sandra Izbasa (sol) pour glaner des médailles.

La Russie, l'Ukraine et l'Allemagne, en artistique, mais aussi en gymnastique rythmique et au trampoline, devraient également s'adjuger des titres.

Le système de notation ayant été changé depuis Athènes, il n'y aura plus de note parfaite (le fameux 10 de Nadia Comaneci à Montréal en 1976) mais des scores avec des décimales, addition d'une note A (technique) et d'une note B (exécution artistique).