Les volleyeurs brésiliens, super-favoris pour remporter une deuxième médaille d'or olympique consécutive aux Jeux de Pékin, doivent lever les doutes nés de leur défaite surprise en Ligue mondiale contre les États-Unis il y a quinze jours.

Alors que tout le monde les voyait s'imposer pour la sixième fois d'affilée, les «auriverde» se sont fait surprendre dès les demi-finales par les États-Unis, qui plus est devant leur public à Rio de Janeiro.

Accident de parcours ou premier signe de déclin pour la génération des Giba, Gustavo et Sergio, presque tous trentenaires ? Il faudra attendre un peu pour en avoir le coeur net car les double champions du monde en titre commencent leur tournoi olympique par un match très facile dimanche contre l'Égypte.

Quoi qu'il en soit, l'appétit des outsiders a forcément été aiguisé par cette contre-performance. Les Américains sont évidemment les premiers concernés, mais aussi les Russes, vainqueurs du Brésil dans le match pour la troisième place de la Ligue mondiale, et pourquoi pas la Serbie, la Bulgarie, la Pologne et l'Italie.

En cas de succès, la génération dorée brésilienne dépasserait dans l'histoire la grande équipe d'Union soviétique, vainqueur de deux titres mondiaux et un olympique au tournant des années 1970 et 1980.

Chez les dames, la logique des derniers résultats voudraient que la médaille d'or se joue entre la Russie, championne du monde, le Brésil, leader au classement mondial, et l'Italie, championne d'Europe.

Mais personne n'imagine que les Chinoises, championnes olympiques à Athènes, restent en dehors de la course au titre malgré leurs derniers résultats décevants (5e au Championnat du monde 2006).